Patientele
L’arrivée d’un nourrisson dans un couple ou dans une famille n’est pas sans susciter de nouvelles problématiques réordonnant les relations familiales et les équilibres antérieurs.
Le développement psychique de l’enfant qu’il soit enfant unique ou qu’il évolue avec sa fratrie, entraîne de nouvelles préoccupations que la scolarisation accentue.
L’adolescence en prise avec des souhaits d’indépendance et d’affirmation de soi est le temps du bouleversement identitaire qui nécessite parfois de restaurer des pensées gardées sous le boisseau, compliquant la circulation de la parole et les relations au sein de la famille.
L’état adulte souvent considéré sous son angle biologique ne rend pas compte des élaborations qui n’ont pu se faire au cours du développement psychique du sujet et se trouvant à l’origine de difficultés affectives, sexuelles, professionnelles, relationnelles ou somatiques.
La vieillesse rebat souvent les cartes d’une existence réglée avec son lot de souffrances étouffées et de non-dits, parfois accumulés toute une vie durant.
Lors de ces différents stades, l’analyse est une clinique de la parole qui permet de mettre au jour les conflits inconscients à l’origine d’un mal être subjectif pouvant être allégé.
COUPLE
« Dans un couple il faut être un, mais lequel ? » disait Oscar Wilde. Cette unité est souvent fantasmatique voire illusoire quand l’intimité devient plus difficile ou qu’elle se mue en inimitié. Exposer la situation en présence d’un tiers permet de révéler les malentendus à l’origine d’épisodes critiques. Cette mise en commun permet de remanier les représentations en présence pour élaborer de nouveaux projets, ou de faciliter une séparation inéluctable sans haine et sans passion, si les symptômes en présence s’avèrent incompatibles.
SOINS POST TRAUMATIQUES
Ce sont d’anciennes épreuves vécues, non ou insuffisamment verbalisées, qui occasionnent des troubles affectant le corps physiologique (troubles du sommeil, eczéma, palpitations cardiaques, vertiges, sudations, nausées etc..) ou le psychisme (hyperactivité, déconcentration, troubles relationnels, irritabilité etc..)
Le traumatisme advient dans l’écho de situations vécues. Qu’il s’agisse de harcèlement moral ou sexuel, de disparition d’êtres proches, de victimes d’attentats ou d’accidents de toute origine, de violences physiques ou mentales, de terreurs nocturnes ou d’anxiétés diurnes conscientes ou d’origine inconsciente, toutes ces situations ont une incidence sur la vie personnelle, affective, sociale ou professionnelle.
Le dispositif analytique autorise la verbalisation des émotions associées au contexte de leur apparition pour révéler ce que le patient souffrant ignore du réel traumatique tapi en-deçà d’une parole en souffrance, car non encore énoncée.
INTERVENTIONS EN ENTREPRISE
Nous vivons à l’âge de la violence entrepreneuriale où organisation et inconscient sont intimement liés. Souffrance au travail, burn-out et suicides sur les lieux de travail révèlent que l’organisation longtemps envisagée uniquement dans sa neutralité comme unité de production de biens, est aussi un système culturel symbolique et imaginaire où s’entrecroisent projets conscients, fantasmes et désirs inconscients. Ce réel ne peut faire l’économie d’une référence à la théorie analytique qui considère l’organisation comme un corps social en devenir, en constante transformation.
L’analyse en milieu entrepreneurial ou institutionnel vise à mieux comprendre les rapports entre l’économique, le politique et la part idéologique inhérente à toute parole. Il n’est possible de changer l’organisation qu’en rendant compte des liens inconscients par lesquels le sujet de la parole lui est attaché, en même temps que les politiques explicites, implicites ou les agendas secrets qui les renforcent.
Hypnose
La plupart de nos souffrances sont liées à un refus, à une crainte et à un désaccord entre ce qui se passe et ce que l’on voudrait. Tout ce qui est de l’ordre de la sensorialité, de la perception, peut être influencé par les jeux de l’attention que propose l’hypnose, les douleurs chroniques ou aigües, dans ce qu’elles ont de plus subjectif, l’anxiété, l’addiction ou les phobies qui déchaînent l’imaginaire au-delà du raisonnable. L’hypnose utilise le ressort de l’imagination pour modifier la perception de la souffrance et apporter un soulagement.
Avant toute séance d’hypnose, un prérequis indispensable: le patient et l’hypnothérapeute s’accordent sur l’objectif de la séance. Par exemple affronter une phobie, se préparer à une épreuve, apaiser un état de stress. Le processus se passe ensuite en quatre phases (induction, manœuvres, suggestion, sortie) durant lesquelles l’hypnothérapeute agit comme un guide protecteur. Il aide la personne à entrer puis sortir calmement de cet univers qui n’appartient qu’à elle et, entre les deux, s’assure que son mental vogue vers l’objectif.